Peu de gens sont prêt à faire les choix qui s’imposent afin d’être pleinement heureux!
Je viens de découvrir Adler. Un autre philosophe du temps de Freud qui réfutait les idées de celui-ci voulant que notre vie soit le résultat de notre enfance, principalement en bas âge.
Selon Adler, nous ne sommes pas vraiment modelés sur les évènements de notre enfance; nous le sommes uniquement par nos choix.
Nous avons totalement le choix de devenir ce que nous voulons, de changer notre destinée.
Nous avons, pour la majorité d’entre-nous, ce besoin de reconnaissance par les autres mais, selon Adler, ce n’est pas tant ce besoin de reconnaissance que nous cherchons à assouvir mais beaucoup plus de ne pas être rejeté par les autres. Il y a une nuance à faire ici.
Ce qui fait en sorte que nous vivons une vie sans réelle liberté. À toujours vouloir plaire, nous en sommes réduits à vivre pour les autres; en fonction des opinions des autres.
Les réseaux sociaux sont les moteurs par excellence pour créer cet esclavage d’opinions chez les jeunes et adolescents.
Une autre grande vérité apportée par Adler et vérifiée par moi-même ces dernières années est que, nous devons vivre pour nous, en fonction de nos propres besoins. En autre terme, devenir plus égocentrique; plus centré sur ce qui est important pour nous, en fonction de nous.
Combien d’entre nous vivons en fonction des besoins des autres? Nos parents, nos enfants, nos amis, nos employeurs, etc.
Dans ce cas-ci, notre comportement, est principalement le résultat de notre éducation reçue.
Nous acceptons de faire des choses pour les autres même si çà va à l’encontre de nos valeurs et besoins. On se dit; ce sont mes parents, ils sont âgés et… Pour les enfants c’est normal de faire plus pour eux mais encore faut-il qu’ils apprennent à négocier avec les difficultés de la vie. Si une mère passe son temps à attacher les souliers de son garçon, il n’apprendra jamais et plus il grandira, plus ce sera hardi pour lui.
Dans mes débuts de la vingtaine j’avais un ami, qui, même si âgé de 19 ans à l’époque et vivant toujours chez ses parents, pour qui sa mère faisait son lit, son lavage, ses lunchs, tout quoi. J’étais vraiment étonné et rebuté en même temps. Je n’arrivais pas à comprendre ce comportement de la part de sa mère.
Pour lui, c’était tout à fait normal. J’ai compris quelques années plus tard, en y repensant, pourquoi il avait toujours de la difficulté à s’intégrer au travail et respecter l’autorité.
De plus, son premier mariage résulta en divorce. Évidemment, comme nous les hommes, recherchons semble-t-il, en partie, à retrouver notre mère dans une conjointe, il est fort à parier que sa femme n’a pas accepté de le “torcher” comme le faisait sa mère!
Par la suite, il n’a eu d’autres choix que de faire le bon choix afin de ne pas reproduire le même pattern. C’est là que la théorie d’Adler s’applique; nous avons le choix!
Très souvent, les enfants qui n’ont pas appris à négocier avec les difficultés en bas âges, ont beaucoup de difficultés à faire face à l’adversité à l’âge adulte.
Notre société actuelle est de plus en plus sans balises. Les jeunes ne savent plus à quoi s’accrocher. Ils ont de plus en plus de difficultés dans leurs relations interpersonnelles. Ils ne sont pas équipés pour réagir en face-à-face lors de conflits. Faute aux technologies?
Le respect en général a pris le bord. Tout ce qui semble compter c’est ce que les autres pensent d’eux. Comment ils sont perçus par les autres. Ils ne veulent pas être le rejet du groupe.
Cependant, ce n’est pas unique à cette génération;
Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l’autorité et n’ont aucun respect pour l’âge. À notre époque, les enfants sont des tyrans. — Socrate
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